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Et si on reparlait de "L’appel de Cochin", que lançait Jacques Chirac le 6 décembre 1978... Contre "le parti de l’étranger" au pouvoir hier comme aujourd’hui

Mardi 9 juin 2015, par Comité Valmy

Et si on reparlait de "L’appel de Cochin",
que lançait Jacques Chirac le 6 décembre 1978...
Contre "le parti de l’étranger" au pouvoir hier comme aujourd’hui

8 Juin 2015

Jacques Chirac le 6 décembre 1978 lance l’appel pour dire NON à la politique de supranationalité. NON à l’asservissement économique. Non à l’effacement international de la France.

 

Jacques Chirac le 6 décembre 1978 lance l’appel pour dire NON à la politique de supranationalité. NON à l’asservissement économique. Non à l’effacement international de la France.

 

canempechepasnicolas  :

LA FRANCE S’ENFONSE DANS LA DECADENCE

DEPUIS L’APPEL DE COCHIN DU 6 DECEMBRE 1978

La République était alors présidée par Valéry Giscard d’Estaing,

puis par François Mitterrand, Jacques Chirac ( !), Nicolas Sarkozy

et aujourd’hui par François Hollande...

Qu’ils soient de droite ou soit-disant de "gauche", tous - Jacques Chirac comppris - ont renforcé la vassalisation de la France par l’oligarchie euro-étasunienne, le "parti de l’étranger" est plus que jamais "à l’oeuvre"...depuis un tiers de siècle...

 

Il serait urgent qu’un nouvel "Appel de Cochin" soit lancé par tous ceux qui sont fidèles à la vision d’une France indépendante et souveraine.

 

Cela signifie aujourd’hui le retrait de notre pays des traités successifs le liant à l’Union européenne, véritable machine infernale des forces économiques dominantes qui ont sacrifié notre industrie et le progrès social à la réalisation de profits toujours plus colossaux au bénéfice d’une infime minorité aux dépends des conditions de vie du plus grand nombre, aux dépends de la France.

 

Jean Lévy

L’« Appel de Cochin »,

lancée en décembre 1978

par l’ancien président Jacques CHIRAC.

Avec le recul, comment ne pas reconnaître le caractère prémonitoire d’une telle déclaration :

« Il est des heures graves dans l’histoire d’un peuple où sa sauvegarde tient toute dans sa capacité de discerner les menaces qu’on lui cache. L’Europe que nous attendions et désirions, dans laquelle pourrait s’épanouir une France digne et forte, cette Europe, nous savons depuis hier qu’on ne veut pas la faire.

 

Tout nous conduit à penser que, derrière le masque des mots et le jargon des technocrates, on prépare l’inféodation de la France, on consent à l’idée de son abaissement.

 

En ce qui nous concerne, nous devons dire NON.

L’élection prochaine de l’Assemblée européenne au suffrage universel direct ne saurait intervenir sans que le peuple français soit directement éclairé sur la portée de son vote. Elle constituera un piège si les électeurs sont induits à croire qu’ils vont simplement entériner quelques principes généraux, (.....) alors que les suffrages ainsi captés vont servir à légitimer les débordements futurs et les carences actuelles, au préjudice des intérêts nationaux.

 

1. Le gouvernement français soutient que les attributions de l’Assemblée resteront fixées par le traité de Rome et ne seront pas modifiées en conséquence du nouveau mode d’élection.

 

Mais la plupart de nos partenaires énoncent l’opinion opposée presque comme allant de soi et aucune assurance n’a été obtenue à l’encontre de l’offensive ainsi annoncée, tranquillement, à l’avance. Or, le président de la République reconnaissait, à juste titre, dans une conférence de presse récente, qu’une Europe fédérale ne manquerait pas d’être dominée par les intérêts américains. (...)

 

En d’autres termes, les votes des 81 représentants français pèseront bien peu à l’encontre des 329 représentants de pays eux-mêmes excessivement sensibles aux influences d’outre-Atlantique.

 

(...)

Il est de fait que cette Communauté (....) tend à n’être, aujourd’hui, guère plus qu’une zone de libre-échange favorable peut-être aux intérêts étrangers les plus puissants, mais qui voue au démantèlement des pans entiers de notre industrie laissée sans protection contre des concurrencesinégales, sauvages ou qui se gardent de nous accorder la réciprocité. On ne saurait demander aux Français de souscrire ainsi à leur asservissement économique, au marasme et au chômage. Dans la mesure où la politique économique propre au gouvernement français contribue pour sa part aux mêmes résultats, on ne saurait davantage lui obtenir l’approbation sous le couvert d’un vote relatif à l’Europe.

 

Pierre juillet, Jacques Chirac, Marie-France Garraud

(...)

C’est pourquoi nous disons NON.

NON à la politique de supranationalité.

NON à l’asservissement économique.

Non à l’effacement international de la France. (...)

Nous disons non à une France vassale dans un empire de marchands, non à une France qui démissionne aujourd’hui pour s’effacer demain. (…)

 

Nous lutterons de toutes nos forces pour qu’après tant de sacrifices, tant d’épreuves et tant d’exemples, notre génération ne signe pas, dans l’ignorance, le déclin de la patrie.

 

Comme toujours, quand il s’agit de l’abaissement de la France, le parti de l’étranger est à l’oeuvre avec sa voix paisible et rassurante. Français, ne l’écoutez pas. C’est l’engourdissement qui précède la paix de la mort. (...)

 

(Jacques CHIRAC - Appel dit « de Cochin », 6 décembre 1978 3)

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