9 Juillet 2015
Bonjour.
L’article que je vous soumets est à lire avec beaucoup d’attention. Il faut également le conserver. Plusieurs pistes sont à explorer à partir de ce dernier
Avec la main mise américaine sur ce secteur stratégique, la dissuasion nucléaire voulue par le général De Gaulle ne sera plus effective. La France et son peuple seront donc soumis au bon vouloir des maîtres du monde. Nous pouvons donc subir le même sort que la Libye, la Syrie, etc…, si les intérêts de ces psychopathes sont en jeu !
L’État profond « français » Al-Qaïda : terroriste en Occident, alliée au Moyen-Orient.
Depuis le 11-Septembre, on observe un basculement de nombreux États occidentaux vers une forme d’ultrasécuritarisme, imposé verticalement au nom de la lutte antiterroriste. Ce phénomène se caractérise notamment par l’adoption de mesures introduisant la notion de « pré-crime » dans la loi, ce qui est préoccupant.
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Or, du fait du conformisme, de l’incompétence, voire de la complicité (5) de la plupart des médias grand public, une réalité profonde aussi déplaisante qu’irréfutable est dissimulée : depuis 2011, certains États occidentaux – dont le gouvernement français – ont soutenu des réseaux terroristes en Syrie, principalement via la Turquie (6) et les hydrocarbomonarchies du golfe Persique. (7) Datant de 2012, une évaluation secrète du Renseignement militaire du Pentagone confirme (8) ce soutien clandestin de l’Occident et de ses alliés moyen-orientaux en faveur de groupes jihadistes sur le territoire syrien ; dans ce document, cette agence anticipe avec deux ans d’avance la création d’un « État Islamique » à cheval entre l’Irak et la Syrie. (9)
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Or, l’instrumentalisation périlleuse de groupes islamistes par les puissances occidentales et leurs alliés n’est pas une nouveauté, le soutien massif de la CIA aux « Arabes afghans » dans les années 1980 en étant l’exemple le plus connu du grand public ; par la suite, ce mode opératoire a de nouveau été appliqué en Bosnie, au Kosovo et en Libye. (15)
Politiques profondes de l’État français, hydrocarbomonarchies et jihad anti-Assad
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Dans tous les cas, en coordonnant sa politique syrienne avec le Qatar et d’autres pays hostiles à Bachar el-Assad, l’État français a offert son appui diplomatique à des « rebelles » dont la modération est loin d’être avérée. En 2012, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait d’ailleurs déclaré au journal Le Monde que les jihadistes du Jahbat al-Nosra – c’est-à-dire d’al-Qaïda en Syrie – faisaient du « bon boulot » sur le terrain, (20) Daech faisant alors partie de cette milice avant la scission en avril 2013 entre al-Nosra et l’EI. (21) L’année précédente, d’autres groupes jihadistes liés à al-Qaïda, dont le GICL d’Abdelhakim Belhadj, avaient été intégrés aux opérations de l’OTAN en Libye.
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Les médias français ne font pas mystère d’une alliance entre le Qatar, l’Arabie saoudite et la Turquie pour soutenir cette milice d’al-Qaïda et faire tomber le régime de Bachar el-Assad. (36) Sur le terrain, il semblerait que Daech en soit le principal bénéficiaire, selon le journaliste Jean-Michel Quatrepoint. (37)
Le paradoxe qui découle de ces politiques aventuristes est que la démocratie est menacée en Occident au nom de la lutte antiterroriste, alors que les principaux réseaux jihadistes sont aujourd’hui des alliés des pouvoirs profonds de l’OTAN,
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Le système de gouvernance abyssale de l’« État profond »
Selon le docteur en Sciences politiques et ancien diplomate canadien Peter Dale Scott – dont je suis le principal traducteur francophone –, l’« État profond » est « un pouvoir qui ne provient pas de la Constitution, mais de sources extérieures et supérieures à celle-ci, et qui est plus puissant que l’État public. » (41) Afin d’illustrer un tel pouvoir, je vais citer un exemple méconnu, mais sur lequel nous reviendrons à travers cette analyse. Il s’agit des réseaux clandestins que la NSA a tissés avec la DGSE, dont les procédures d’échange massif de renseignements échapperaient au contrôle et à la supervision des responsables politiques français – selon les informations du journal Le Monde basées sur des documents internes de la NSA. (42)
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Comme nous venons de le souligner, cette « omnipuissante » (46) agence états-unienne collabore déjà avec la DGSE, mais dans un cadre extralégal et visiblement non supervisé par l’État français.
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Il en résulte une accélération du déclin commercial, technologique et industriel de notre pays, avant tout en faveur d’une puissance étrangère hégémoniste – dont la DGSE semble être officieusement devenue une extension, voire un réseau d’influence à part entière. Et la tendance ne pourra hélas s’inverser de sitôt au vu de la proportion de « Young Leaders » composant notre gouvernement actuel (83) et son « opposition », (84) certains d’entre eux faisant partie intégrante de l’État profond « français ». Par conséquent, à défaut de pouvoir inverser cette tendance en votant aux prochaines élections nationales, je vous remercie d’avance de transmettre cet article à vos responsables politiques (députés, sénateurs, ministres, Président de la République, etc.). Ce faisant, n’hésitez pas à leur demander des comptes, car il est inacceptable que nous financions, en tant que contribuables, un État profond supranational qui déstabilise notre économie et menace notre démocratie dans ses fondements mêmes.
Et puisque des millions de vies humaines sont en jeu, il est encore moins acceptable que l’État français, via ses services spéciaux, mène des politiques clandestines et irresponsables qui conduisent à renforcer des réseaux djihadistes au Moyen-Orient, alors que le gouvernement est censé lutter contre le fléau du terrorisme islamiste.
La suite sur le site « de defensa »: http://www.dedefensa.org/article-l_tat_profond_fran_ais__27_06_2015.html
Bien cordialement
Lucien Pons
La suite sur le site « de defensa »:
http://www.dedefensa.org/article-l_tat_profond_fran_ais__27_06_2015.html
Source : Le blog de Lucien PONS