Affaire Snowden : quand le sage montre du doigt la violation des libertés fondamentales, les médias idiots se focalisent sur la fuite du sage

Durée : 2min 12sec | Postée : Il y a 26 heures | Chaîne : Le journal de VDLRUssie par chapitre

Fidèle à leur stratégie de manipulation, les mass médias occidentaux distraient actuellement le public, avec le feuilleton du voyage putatif de John Snowden. Ils usent et abusent de manière éhontée d’une stratégie de la diversion qui consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants, grâce à des informations insignifiantes. Car la véritable question qui demeure, n’est pas de savoir où est John Snowden, ni où il trouvera refuge, mais bien celle de l’espionnage systématique et du viol de la vie privée. Passant pour un traître aux yeux de l’administration de son pays, mais non de l’opinion publique mondiale, il a, comme Bradley Manning avant lui, Julian Assange, Michael Hastings, Aaron Swartz ou Valerie Plame, dévoilé des preuves dénonçant l'ingérence des organismes publics américains ou anglais dans la sphère privée et la violation des libertés constitutionnelles. Au nom de la lutte planétaire contre le terrorisme, certains états imposent donc leur long nez et leurs grandes oreilles dans la vie des gens. Le programme Prisme, révélé par Snowden, a ainsi dévoilé l'hypocrisie de certains pays à l'égard de la cyber-sécurité.

Contraintes par leurs opinions publiques, les castes politiques Européennes se montrent de plus en plus irritées, face aux tentatives manifestes de Washington qui montent en épingle la « trahison » de Snowden, afin d’occulter le scandale de la cybersurveillance globale pratiquée par la CIA, la NSA et les services britanniques. La chancelière Angela Merkel s’étonne que Barack Obama n’ait fourni aucune explication plausible, de nature à justifier la surveillance globale des alliés Européens. Il s'avère que dans ce cas particulier « la solidarité atlantique » de Londres et de ses obligations alliées vers Washington, ne satisfont pas aux obligations du Royaume-Uni au sein de l'Union Européenne. Les États-Unis cherchent délibérément à camoufler le fond du scandale, a déclaré Marcus Ferber, député allemand au Parlement Européen, qui a comparé les agissements des USA, aux méthodes de la Gestapo et de la Stasi en RDA. Certains états détiennent un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes. Le programme Prisme nous rappelle que la cyber-sécurité est un défi devenu permanent, auquel sont confrontés tous les pays mais aussi toutes les personnes. La Russie a depuis réaffirmé sa détermination à préserver sa cyber-sécurité et à sauvegarder sa sécurité nationale.