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  le blog soueich

Toute l'actualité du monde, de la France, du Comminges, de Soueich. Informations alternatives aux médias menteurs.

L A L E T T R E D U W E B M E S T R E (24/11/2010)

Contre la « réforme territoriale », combattre la règle du jeu financière

Communiqué de la campagne présidentielle de Jacques Cheminade, distribué au Congrès des Maires à Paris

Oui, la réforme territoriale institutionnalise une politique d’étranglement de nos collectivités locales. Elle les ruine en ne leur donnant pas les moyens de leurs compétences.

Le piège serait de l’accepter comme inéluctable ou de ne pas voir qu’elle n’est qu’un élément supplémentaire de la destruction organisée de l’idéal républicain par des milieux financiers prédateurs, servis par une bien trop grande partie de notre classe politique, de droite comme de gauche.

Avez-vous observé les politiques d’austérité imposées aux peuples grecs, espagnols ou irlandais ? Ne voyez-vous pas le lien avec la « réforme » des retraites, avec la disparition de bureaux de poste, de tribunaux, de casernes ou de services hospitaliers près de chez vous ? Ne voyez-vous pas le rapport avec cette réforme qui rabote un peu plus encore les pouvoirs politiques et financiers des collectivités territoriales ?

Cette réforme, c’est l’acceptation des règles d’un système qui détruit notre modèle social, nos emplois qualifiés et nos perspectives d’avenir.

Nous n’avons plus de temps pour les discours. L’élection présidentielle nous donne l’occasion de montrer à nos concitoyens qu’un autre horizon est possible :

  • Tout d’abord, une commission d’enquête parlementaire avec pouvoir d’instruction doit faire toute la lumière sur les agissements nous ayant conduits à la crise. Elle doit pouvoir réquisitionner les documents et les comptes des banques, pas se limiter à une rencontre « entre gens du même monde ». Ses travaux doivent être publics pour mobiliser le soutien populaire nécessaire aux changements profonds qui en découleront.
  • La France doit se battre pour que soit convoquée une conférence internationale dans la veine de celle organisée à Bretton Woods en 1944, qui empêcha les spéculations privées sur les monnaies en établissant des taux de change fixes et ajustables entre Etats. Ce système rendit possible le développement économique et social des trente glorieuses. La prochaine présidence française du G20 serait l’occasion d’y revenir, mais le Président Sarkozy est prisonnier des financiers qui l’ont fait élire. La présidence de fait de notre pays est exercée par Michel Pébereau et ses amis. Ce sont ces marchands du temple qu’il faut chasser, en revenant aux principes du programme du Conseil national de la Résistance.
  • L’ensemble de ce système qui croule sous des dettes spéculatives inutiles et impayables doit être mis en règlement judiciaire, comme on le ferait pour n’importe quelle entreprise dans la même situation. Sinon, ce sera l’hyperinflation.
  • Nous devons protéger l’argent des citoyens et assurer que le crédit irrigue l’économie physique et non les coups de poker-menteur des marchés de la City de Londres et de Wall Street, en séparant les activités de banques de dépôts et de banques d’affaires. Cette séparation fut instaurée par la loi Glass-Steagall aux Etats-Unis sous la présidence de Roosevelt, et elle a existé chez nous de 1945 à 1984.
  • L’Etat doit retrouver la capacité d’émettre du crédit productif public pour financer le progrès scientifique, technologique et économique, condition de toute politique de cohésion sociale et de perspectives engageantes pour nos jeunes générations, aujourd’hui sans identité ni vision. La France doit défendre de grands projets de développement de l’Atlantique à la mer de Chine, pour intégrer l’Eurasie dans une perspective de développement mutuel.

C’est ainsi, en retrouvant les moyens de penser grand et loin et en faisant sauter le verrou de l’austérité financière, que nous pourrons recréer les conditions du développement de nos départements et de nos communes. Car tout se tient dans le monde d’aujourd’hui. Jacques Cheminade défend cette ambition, en combattant la loi des banques affairistes, de la City et de Wall Street, pour que l’école, l’hôpital, le laboratoire et le logement social ne soient plus sacrifiés à l’argent Roi.

Vidéo de l'intervention de Jacques Cheminade à la conférence du 17 novembre :

 

 

Les Irlandais sacrifiés pour renflouer la City de Londres

22 novembre 2010 (Nouvelle Solidarité) – Jeudi dernier, les hommes en noir du FMI et de la BCE débarquaient à Dublin pour faire entendre raison au gouvernement irlandais, qui refusait de s’endetter encore plus pour sauver les banques du pays. Trois jours plus tard, les 30 assassins techniques ont pu fêter leur victoire depuis leur luxueux palace gardé par la police anti-émeute dublinoise : en effet, le gouvernement irlandais du Premier ministre Brian Cowen, qui a déjà trahi son peuple en reniant le résultat du référendum sur le Traité de Lisbonne, a capitulé dimanche et accepté un prêt d’urgence de 90 milliards d’euros.

L’Etat irlandais a déjà payé l’an dernier 50 milliards d’euros pour combler les pertes de la banque AIB, succursale du cartel britannique Inter-Alpha, mais qui a malgré tout vu 13 milliards d’euros de dépôts retirés par ses clients depuis janvier. Le gouvernement irlandais va annoncer cette semaine 10 milliards d’euros de coupes dans les dépenses sociales et les services publics pour compenser le coût des renflouements. Pour les 90 milliards d’« aides », le Fonds européen de stabilité financière, une entité de droit privé implantée au Luxembourg, empruntera sur les marchés à des taux favorisés (bénéficiant de la garantie AAA de l’Allemagne et de la France) pour prêter ensuite à l’Irlande à taux fort (pour ne pas fausser le marché !). Si l’Irlande avait refusé cet argent, les grandes banques britanniques auraient été entraînées dans la chute. Royal Bank of Scotland, membre elle aussi du cartel bancaire Inter-Alpha, est exposée à hauteur de 67 milliards d’euros, la Llyods 31 milliards et la Barclays 25 milliards.

Comme si le désastre grec n’avait pas suffi, c’est au tour de l’Irlande. Le Portugal, l’Espagne et l’Italie sont menacés à très court terme. Va t-on attendre que ce soit notre tour pour organiser la faillite des spéculateurs ???

 

 

DSK emboîte le pas à Trichet : les nations doivent disparaître

22 novembre 2010 (Nouvelle Solidarité) – Le quatuor des collabos français de haut niveau a encore frappé. Après l’appel de Jean-Claude Trichet (BCE) à en finir avec les Etats-Nations souverains, c’est Dominique Strauss-Khan (FMI) qui prend position pour le démantèlement des républiques. Vendredi à Francfort, lors de l’European Banking Congress, aux côtés de Trichet et d’un Ben Bernanke qui vient de lancer la Réserve fédérale dans une politique diabolique d’hyperinflation, le président supranational-socialiste du FMI a appelé à confisquer le dernier reste de souveraineté des nations européennes :

« Le système de pression des pairs n’a pas très bien servi l’Europe. Il est temps de changer d’orientation. Le centre doit s’emparer des initiatives dans tous les domaines, notamment en matière de politique financière, économique et sociale. Les pays membres doivent accepter de conférer une plus grande autorité aux institutions centrales (…) la solution la plus ambitieuse serait de créer une autorité budgétaire centralisée avec un indépendance politique comparable à celle de la Banque centrale européenne. Cette autorité établirait pour chaque pays sa politique budgétaire et allouerait des ressources à partir d’un budget central. (…) [il faudrait] enlever au Conseil européen [qui réunit les exécutifs de chaque Etat-membre] la responsabilité de veiller à la discipline budgétaire des pays membres. Ce qui aurait l’avantage de réduire le risque d’interférence des intérêts nationaux. A la place, la Commission européenne, en tant que gardienne des traités, pourrait jouer ce rôle. Une institution séparée et indépendante pourrait aussi fonctionner (…) Cela veut dire d’aller au delà du budget européen tel qu’il est réalisé aujourd’hui et de créer, par exemple, des ressources communautaires plus larges à l’instar d’une TVA européenne ou d’une taxe carbone. »

Par le biais de ses hommes de main, l’empire financier en faillite surfe sur la panique en zone euro pour achever son scénario de fin des nations, prédateurs naturels de toute oligarchie. C’est une question de survie, comme les cas grec et maintenant irlandais le montrent : soit nous liquidons les banques spéculatrices et leurs avoirs toxiques, soit ce sont les nations et les peuples qui seront liquidés.

 

 

Corriere della Sera : la campagne de LaRouche pour Glass-Steagall « prophétique »

23 novembre 2010 (Nouvelle Solidarité) – Dans un article publié dans son cahier économique du lundi, l'un des principaux quotidiens italiens, le Corriere della Sera, reconnaît que face à la vague d’austérité et de renflouement qui saisit l’Europe, l’on devrait tirer les enseignements de l’économiste américain Lyndon LaRouche.

Sous le titre « L’Irlande, l’UE et le doute sur la stratégie anticrise – les appels pour des mesures contre la spéculation se font de plus en plus forts », Ivo Caizzi, correspondant à Bruxelles du premier quotidien italien, souligne qu’avec ce qui vient d’arriver à l’Irlande, de plus en plus de dirigeants politiques comprennent qu’il va falloir s’en prendre aux spéculateurs car on ne peut les renflouer sans limite.

« A Bruxelles, les débats sur la nécessité de prendre des mesures anti-crise sont de plus en plus nombreux pour combattre la spéculation financière et la restreindre de manière drastique. Cette vague de fond provient surtout des partis du centre et de la gauche du Parlement européen et du côté de la confédération européenne des syndicats.

« On discute à nouveau de la solution consistant à séparer les activités des banques de dépôts de celles des banques spéculatives, comme Paul Volcker, un des conseillers d’Obama, le proposait. La compréhension du problème de fond par Lyndon LaRouche apparaît comme prophétique : depuis le début de la crise, le gourou américain de l’économie exige que soient sauvée par l’argent public uniquement les activités de crédit pour l’industrie et les ménages et qu’il faut laisser purement et simplement tomber les activités spéculatives qui ont échoué.

« Les politiques de l’UE, basées sur des aides et des financements publics à coûts très bas pour les banques permettant des opérations à très haut risque, a de fait mis à disposition des spéculateurs les ressources pour réaliser à nouveau des profits, quitte à s’attaquer aux obligations d’Etat des pays de l’Eurozone, qui sont empêtrés dans des problèmes budgétaires.

« Les efforts de l’UE pour sauver l’Irlande de l’effondrement financier, renouvellent le scénario auquel nous avons assisté lorsque la Grèce n’était pas en mesure de vendre ses obligations d’Etat à un prix abordable sur les marchés. C’est ainsi que le Portugal pourrait devoir être sauvé de la même manière – à nouveau sur le dos des contribuables et à cause d’attaques spéculatives. A Bruxelles, des discussions confidentielles commencent à se dérouler sur la question de savoir jusqu’où peut mener le fait de continuer à soutenir avec de l’argent public les banques et les Etats en difficultés, sans limite ni conditions adéquates et, ce faisant, en encourageant la spéculation.

« Officiellement, personne n’a proposé, autour de la Commission Européenne de Barroso et du Conseil européen d’Herman van Rompuy, de laisser sombrer les banques et entités spéculatives exposées en raisons de la quantité d’actifs spéculatifs à haut risque. Malgré les résultats insuffisants dans la relance de l’économie réelle et de l’emploi, l’on ne se restreint pas à limiter les opérations de sauvetage aux activités de crédit aux entreprises et aux particuliers. Même dans le cas de l’Irlande, l’argent public ne sert qu’à couvrir les pertes issues de positions spéculatives irresponsables de quelques banques locales.

« Mais à Bruxelles, les doutes se font de plus en plus entendre concernant une stratégie qui s’est avérée incapable de sortir l’Eurozone de la crise, et qui exige de plus en plus d’injections d’argent public pour faire face à des pertes financières qui arrivent en chaîne. En tout cas, une discussion très confidentielle a commencé, pour savoir ce qu’on devra faire quand d’autres pays de l’Eurozone devront faire face à des difficultés budgétaires dans un contexte d’attaques spéculatives, une fois qu’on aura comblé les trous irlandais et portugais. »

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